
ComfyUI annonce la prise en charge native de Seedream 4.0, ce modèle combiné qui permet de générer des images, d’en éditer et d’en produire plusieurs à la fois avec un seul et même outil.
Une évolution intéressante qui s’appuie sur les recents API Nodes de ComfyUI.
Voici ce que cela vous apporte concrètement, ce qu’il faut faire pour l’utiliser, et ce que cela change les utilisateurs de ComfyUI.
Seedream 4.0 ?
Seedream 4.0 est le tout nouveau modèle “multi-modal” de ByteDance : il permet non seulement de créer des images à partir de texte (text-to-image), mais aussi de modifier des images existantes (image editing) et de générer des séries d’images. Parmi ses points forts :
- Génération d’images jusqu’en 2 K (et des exemples présentés en “4K” dans certains cas).
- Contrôle via un langage naturel pour éditer ou styliser.
- Maintien de la consistance des personnages ou objets quand on change de style, ce qui évite des incohérences visuelles lorsqu’on travaille sur des séries ou des évolutions d’un même personnage.
En somme : Seedream 4.0 vise à réunir plusieurs usages (création, édition, itération) en un seul modèle. C’est utile pour les artistes, les designers, ou toute personne souhaitant prototyper rapidement ou tester plusieurs versions d’une idée.
→ Le dossier complet pour tout savoir sur ce nouveau Seedream


Les API Nodes de ComfyUI
Jusqu'à récemment, ComfyUI était surtout utilisé avec des modèles que vous installiez localement, ou via des scripts, des configurations de clés API, etc. Ce qui pouvait demander du temps ou une certaine technicité.
Depuis la sortie des API Nodes, ComfyUI a évolué vers une approche plus intégrée :
- Vous pouvez accéder à des modèles externes (IA tierces, souvent commerciales) directement depuis l’interface de ComfyUI, sans avoir à installer localement les modèles ni à manipuler manuellement des scripts compliqués.
- Ces modèles externes deviennent des “noeuds” que vous pouvez glisser dans vos workflows. Ils coexistent avec les modèles locaux. À vous de choisir ce que vous voulez utiliser.
- Le paiement / usage des API est géré via un système de crédits prépayés dans ComfyUI. Vous n’avez pas besoin d’ouvrir un compte séparé chez chaque fournisseur.
Utiliser Seedream 4.0 dans ComfyUI
Marche à suivre
Si vous souhaitez vous lancer, voici les étapes essentielles :
- Mettez à jour ComfyUI à la version la plus récente. Seedream 4.0 y est pris en charge via de nouveaux API Nodes.
- Si vous n'avez pas encore de compte ComfyUI, créez-en un et ajoutez-y des crédits (voir ci-dessous).
- Dans l’interface, cherchez le node “Seedream” ou un template nommé “ByteDance Seedream 4.0”. ComfyUI a ajouté ce node de manière “native” (c’est-à-dire intégré, sans bidouille).
- Importez ou créez votre workflow : vous pouvez partir d’un prompt texte, ou utiliser une image de départ pour l’édition, etc. Le modèle permet de produire plusieurs images en séquence, ou d’éditer une image tout en gardant cohérence du style et des personnages.
À propos du compte ComfyUI
ComfyUI propose désormais un système de compte utilisateur optionnel pour l’utilisation des modèles locaux mais indispensable pour les API Nodes.
La création d'un compte est gratuite et permet de :
- S'authentifier pour accéder aux services Cloud ComfyUI.
- Acheter et gérer des crédits prépayés centralisé qui permettent d’utiliser tous les modèles API.
- Suivre votre consommation et votre historique d'utilisation.

Paramètres du Node

Lorsque vous ajoutez le node ByteDance Seedream 4 dans ComfyUI, plusieurs paramètres sont disponibles. Voici leur rôle :
- model : le modèle utilisé, ici seedream-4-0. Vous n’avez a priori pas besoin de le modifier.
- prompt : la zone de texte où vous décrivez ce que vous souhaitez générer ou modifier.
- size_preset / width / height : vous pouvez choisir un format prédéfini (par exemple 2048x2048) ou définir manuellement largeur et hauteur.
- sequential_image_generation : permet d’activer ou non la génération séquentielle (utile pour créer plusieurs images cohérentes en série).
- max_images : fixe le nombre d’images générées en une seule fois.
- seed : nombre qui contrôle l’aléatoire de la génération. Utiliser toujours la même valeur reproduira un rendu proche. L’option randomize permet de le changer automatiquement à chaque génération.
- control after generate : définit ce qui se passe après la génération (par défaut randomize pour relancer avec une nouvelle seed).
- watermark : active ou non un filigrane sur l’image finale.
Ces réglages vous offrent un bon équilibre entre simplicité (en gardant les valeurs par défaut) et contrôle créatif si vous souhaitez affiner vos rendus.

Avantages et limites
✅ Ce que vous gagnez
- Gain de temps & simplicité : plus besoin de gérer manuellement les versions de modèles ou de longues configurations. Tout est plus “plug-and-play” avec les API Nodes.
- Flexibilité : vous pouvez alterner entre modèles locaux et externes, tester différents styles ou modèles sans avoir à réinstaller à chaque fois.
- Expérimentation facilitée : par exemple, générer plusieurs versions d’un prompt, éditer une image, changer les styles — tout cela dans un cadre unifié.
⚠️ Ce à quoi faire attention
- Coût : les API externes sont payantes, via crédits. Vous devrez surveiller votre usage, surtout si vous générez beaucoup d’images ou des visuels en haute résolution.
- Performance et latence : cela dépend des serveurs externes. Si vous utilisez un modèle distant, le rendu pourrait être plus lent que localement dans certains cas.
- Dépendance : utiliser des API externes vous lie à la disponibilité de ces services, à leurs conditions et à leur évolution tarifaire. Si un service change ses règles ou ses prix, cela peut impacter votre workflow.
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