![FLUX.2 [max], le nouveau Flux premium](https://www.notion.so/image/attachment:17cfc198-9733-4517-a4db-1f0d8dab711d:flux-2-max.png?table=block&id=2cb3cf2f-141e-80d7-947a-ce18cf8472d7&cache=v2)
Trois semaines après avoir secoué le monde de la génération d'images avec la sortie de FLUX.2, Black Forest Labs remet ça avec FLUX.2 [max], une nouvelle variante qui vient coiffer la gamme.
Et pour ceux qui suivaient le mystère Ghost Pepper, le suspense est levé : c'était bien ce modèle qui se cachait derrière les tests anonymes sur les comparateurs.


Le mystérieux Ghost Pepper révélé
Ces dernières semaines, un modèle baptisé "Ghost Pepper" faisait en effet parler de lui. Les early adopters notaient des performances exceptionnelles, notamment en cohérence éditoriale et en qualité photoréaliste. Beaucoup spéculaient sur son origine — un nouveau concurrent ? Une version beta de Midjourney ? L'annonce de ce lundi met fin aux suppositions : Ghost Pepper était en réalité l’inattendu FLUX.2 [max].


Une génération connectée au réel
La grande innovation de FLUX.2 [max], c'est ce que BFL appelle la "génération ancrée" (grounded generation). Concrètement, le modèle peut maintenant chercher des informations en temps réel sur le web pendant qu'il génère votre image. Il suffit d'ajouter "Search the internet" dans votre prompt pour activer cette fonctionnalité.
L'intérêt ? Imaginez que vous voulez créer une affiche sportive avec les vrais scores du match d'hier soir, ou une interface météo affichant les conditions actuelles de votre ville. Plus besoin de jongler entre plusieurs outils pour récupérer les infos puis les intégrer manuellement, le modèle s'en charge. Pour les créateurs de contenu qui travaillent sur des projets nécessitant des données actuelles, c'est un gain de temps considérable.
Nano Banana Pro avait introduit une fonctionnalité similaire, alliant connaissance du monde du modèle-mère de Gemini et recherche internet pour compléter la génération. BFL vient donc combler un manque de Flux.2 et le positionne encore plus comme une alternative aux modèles de Google.
Un écosystème qui s'étoffe
Avec [max], la famille FLUX.2 compte désormais cinq membres, chacun pensé pour des usages différents. Vous avez [max] pour la qualité absolue, [pro] pour un excellent équilibre qualité-vitesse, [flex] quand vous avez besoin de contrôler finement les paramètres, [dev] en poids ouverts pour expérimenter, et [klein] (à venir) en version ultra-légère sous licence Apache 2.0.
Cette approche segmentée reflète bien la philosophie "open core" de BFL : des modèles propriétaires ultra-performants pour ceux qui en ont le besoins (et les moyens), et des versions ouvertes pour nourrir l'innovation communautaire. Un équilibre qui semble fonctionner, à en juger par l'adoption rapide de FLUX.2 depuis novembre.



Disponibilité
FLUX.2 [max] est accessible dès maintenant via le Playground BFL et e dashboard API. Les détails tarifaires sont disponibles après connexion, avec une structure de crédits similaire aux autres variantes de la gamme.
Les premières impressions de la communauté sont enthousiastes, avec des retours particulièrement positifs sur la génération ancrée et la qualité constante en production.
Flux.2 [max) se positionne également en troisième position au classement de l’arena d’Artificial Analysis et en quatrième position sur LMArena.

Il ne reste plus qu’à voir si cette nouvelle variante saura convaincre les professionnels de passer le cap, mais les signaux initiaux sont encourageants.
Ecrit par



