La fin d’année approche et les nouveautés s’enchaine comme les boules sur un sapin de Noël. La fin novembre et les premiers jours du mois de décembre auront en effet vu arrivés plusieurs modèles qui remettent en question les anciens champions.
Ce mois-ci, plusieurs évolutions notables émergent donc : Google prend imanquablement la tête avec Nano Banana Pro alors que Black Forest Labs revient en forces avec le nouveau FLUX.2. Et le modèle open-source Z-Image Turbo d’Alibaba grimpe dans le top 10 (et devient le premier modèle ouverts).
Le classement de Décembre 2025
Les meilleures modèles text-to-image
- Nano Banana Pro (1223 ELO)
- Flux.2 [pro] (1198 ELO)
- Seedream 4.0 (1193 ELO)
- Flux.2 [flex] (1182 ELO)
- Seedream 4.5 (1170 ELO)
- Imagen 4 Ultra (1166 ELO)
- Nano Banana (1164 ELO)
- Imagen 4 Preview (1157 ELO)
- ImagineArt 1.5 (1156 ELO)
- Z-Image Turbo (1152 ELO)
(Scores et classement établis au 14/12/2025)
Le classement complet et en temps réel est disponible sur le site de l’Artificial Analysis Image Arena, avec également des scores détaillés par styles (photoréalisme, animé, design, illustration, etc.) et un classement des modèles d’édition d’images.
Nano Banana Pro s’impose en tête
Google frappe fort pour finir 2025 avec Nano Banana Pro, dévoilé le 20 novembre et déjà en tête du classement. Cette nouvelle version de Nano Banana dépasse d’une tête tous ses concurrents. Derrière ce succès, on trouve Gemini 3 Pro, l'architecture multimodale développée par Google DeepMind qui fait clairement la différence.
Le géant américain ne se contente pas de cette première place : Imagen 4 Ultra occupe la 6ᵉ position, Nano Banana 2.5 la 7ᵉ, et Imagen 4 Preview la 8ᵉ. Cette présence massive illustre volonté claire d’innover et un vrai leadership de Google en IA, y compris pour la génération d’images.
Retour en Force de Black Forest Labs
Black Forest Labs fait son grand retour avec la gamme FLUX.2, annoncée fin novembre. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que ce retour est réussi : les versions pro et flex occupent les 2ᵉ et 4ᵉ places du classement.
Ces modèles visent clairement les professionnels : Ils génèrent et éditent des images en haute résolution, jusqu'à 4 mégapixels, tout en maintenant une cohérence stylistique et des détails fins sur l'ensemble de la composition.
Z-Image, l’outsider open-source
Mais la vraie révélation du mois vient probablement d'Alibaba avec Z-Image Turbo, qui se hisse à la 10ᵉ place et devient le premier modèle open-source du classement. Ce modèle de 6 milliards de paramètres, développé par la division Tongyi-MAI, joue résolument la carte de la vitesse et du photoréalisme.
L’atout majeur de Z-Image Turbo, c'est clairement son prix. Sur les plateformes commerciales, il coûte environ 0,005 dollar par image en 1 mégapixel, soit moins de 5 dollars pour 1000 images en résolution standard. Cette tarification extrêmement compétitive, associée à une licence ouverte (Apache 2.0), en fait un choix de premier plan pour les usages volumineux ou les projets avec des budgets serrés.
Avec de moèle, Alibaba crée une vraie surprise : Z-Image Turbo offre un rapport prix-performance remarquable qui lui permet de s'imposer face à des modèles fermés techniquement plus avancés. Dans un marché où les coûts de génération s'accumulent vite, cette accessibilité change vraiment la donne.
Une compétition serrée
Au-delà de ces trois chocs du mois, d'autres acteurs méritent l'attention. ByteDance maintient deux de ses modèles Seedream dans le top 10 : la version 4.0 en 3ᵉ position et le nouveau Seedream 4.5 en 5ᵉ place (1170 ELO). Cette dernière version apporte des améliorations incrémentales sur la fidélité aux références multi-images et le rendu du texte dense, ce qui lui permet de rester dans la course - et aussi de se placer comme référence en matière d’édition d’images.
Le modèle ImagineArt 1.5 confirme sa bonne entrée remarquée en novembre et se maintient à la 6ᵉ place. En revanche, le générateur d'OpenAI, GPT-5/GPT-Image-1, stagne aux alentours de la 11ᵉ position et se fait donc sortir du top 10.
Dans l'ensemble, la compétition reste extrêmement serrée. Les écarts ntre les places 2 et 10 se comptent en dizaines de points seulement, et la diversité des approches techniques laisse penser que tout est encore possible. Différentes architectures, modes de génération, stratégies de pricing : chaque acteur joue sa propre partition.
En routes pour 2026 !
Plusieurs acteurs majeurs préparent déjà leurs cartes pour les semaines à venir, et les rumeurs d'annonces imminentes se multiplient.
OpenAI n'a en effet pas dit son dernier mot. Deux nouveaux modèles, repérés sous les noms de code Chestnut et Hazelnut sur les plateformes de test comme LM Arena, devraient débarquer très prochainement sous les appellations Image-2 et Image-2-mini.
Les premiers retours des testeurs sont encourageants. Le fameux voile jaunâtre qui caractérisait les générations d'OpenAI semble enfin corrigé, avec des couleurs beaucoup plus naturelles et équilibrées. Le rendu du texte s'est nettement amélioré, et les images gagnent en réalisme.
Certains testeurs affirment même que l'écart avec le Nano Banana Pro de Google s'est considérablement réduit, même si Google conserve encore une légère avance sur certains cas d'usage.
De son côté, Google ne restera pas les bras croisés. Le géant américain finaliserai un Nano Banana 2 Flash, une version optimisée pour la vitesse et le coût, alimentée par Gemini 3 Flash plutôt que la version Pro. L'objectif : démocratiser l'accès à des images de qualité quasi-professionnelle à un prix nettement plus abordable.
Du côté de Black Forest Labs, l'arrivée de FLUX.2 [klein] se précise. Cette version allégée, disponible sous licence Apache 2.0, promet de réduire la taille du modèle d'environ 50 % tout en conservant l'essentiel de ses capacités. Cette sortie permettrait à BFL de proposer une alternative à Z-Image en complément de son offre premium.
Quoi qu'il en soit, le classement Text-to-Image Arena reflète clairement une innovation continue. Les meilleurs générateurs de décembre démontrent la convergence entre performance visuelle, vitesse de génération et coûts optimisés. La compétition ne se joue plus uniquement sur la qualité brute, mais sur l'équilibre entre performance, prix, accessibilité et vitesse d'itération.
Un tournant s'opère sous nos yeux : les modèles deviennent à la fois plus accessibles et plus puissants. Pour les utilisateurs et les créateurs, c'est une excellente nouvelle. Les prochaines semaines s'annoncent encore riches en annonces, avec au moins trois acteurs majeurs prêts à frapper fort. La bataille pour dominer la génération d'images par IA continue sans qu’on ne puisse parler de victoire décisive pour qui que ce soit…
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